Plusieurs raisons peuvent être à l’ origine de ce qu’elles (filles, veuves, femmes) ne désirent pas leur arriver. Qui sont-elles et comment leur venir en aide ? L’associaion Together for Development-Birashoboka ( It is possible, c’est possible) vient de passer deux enfants au service de plusieurs personnes en situation de vulnérabilité et parmi elles des femmes célibataires, des prostitues , des veuves et des femmes abandonnées.
Qui sont responsables de leur situation difficiles ?
Chacun de nous qui les rencontre et qui voient leur situation peut se poser la question précédente mais aussi peut se demander comment ces personnes, femmes vulnérables parviennent á faire vivre leurs enfants et comment elles vivent.
De Ngozi (Ruhororo) a Gitega en passant par Bujumbura vers rumonge et Bururi pour arriver a makamba dans la commune de Nyanza Lac.
Notre association a la fierté d’avoir servi plus de 250 femmes célibataires, veuves et filles et femmes vivant de la prostitution en leur formant à utiliser la machine a coudre.
Après une formation de trois mois en couture, elles ont acquiert des connaissances. Avoir des connaissances pratiques c’est une très bonne chose et une véritable contribution pour l’auto développement par l’entrepreneuriat.
Plusieurs raisons poussent certaines filles et femmes à se prostituer pour vivre
Les différentes situations et moments difficiles qu’a traversé le Burundi n’ont pas seulement causés la mort à plusieurs personnes et laissant ainsi de nombreux orphelins ; ces moments sombres ont poussés des vies à de nombreuses maux et mauvaises pratiques pour survivre physiquement. Des âmes ont été détruites et non plus le sens de vie.
Plusieurs personnes ont développé l’esprit de repli sur soi et ont perdu le sens de fraternité, d’amitié et d’entraide mutuelle mais aussi de responsabilité.
Sommes-nous responsable de la situation de vulnérabilité de nos sœurs
Non et oui, nous pouvons répondre à cette question car incompréhensible de provoquer une telle situation pour quelqu’une de ma famille, mon quartier, églises ou classe.
Cependant, selon moi Ephraim Ngendakuriyo, nous sommes responsables a un grand pourcentage de la situation vulnérable des personnes qui nous entourent.
Pour le comprendre, il faudra écouter et chercher à connaitre les raisons qui poussent quelques filles et femmes à se prostituer.
L’acte de prostitution implique deux personnes de différents sexe. Ceci pour dire que les hommes sont responsables de tout ce qui se passe chez ces catégories de personnes que je mentionne dans cet article.
En restant un temps à écouter et entendre ces femmes et filles en situation de vulnérabilité, tu parviendras a découvrir que personne ne voudrait pas devenir femmes célibataires au Burundi, prostituée dans la communauté. Toute personne voudrait vivre à l’aise et dans tous ses honneurs.
Pourtant, nous qui sommes « bien portants » avons la responsabilité de revoir comment nous encadrons et aidons les personnes pauvre et en situation difficile qui nous entourent.
Nous accusons et jugeons les personnes qui vivent et pratiquent la prostitution mais nous devrions revoir quelle est notre rôle pour rendre meilleur la communauté dans laquelle nous sommes appelés à servir pour sa transformation intégrale.
Que faire ?
J’interpelle toute personne physique ou morale à penser sur comment contribuer pour aider les femmes célibataires, les travailleuses de sexe, les veuves et d’autres personnes en situation de vulnerabilite pour qu’elles puissent accéder d’une façon honorable une vie financièrement autonome.
Nous avons, au sein de notre Association Together for Development-Birashoboka, commencé à enseigner les métiers et le changement de comportements à ces personnes mais nous avons besoin d’un soutien en nous rejoignant pour servir ensemble ces personnes vulnerables.
Alone you can do little, together we can so much.
NGENDAKURIYO Ephraim
President fondateur de Together for Development-Birashoboka
Helping single mothers and heads of households to overcome their difficulties
There may be many reasons why they do not want to happen to them. Who are they and how can they be helped? Together for Development-Birashoboka (It is possible) has just spent two children at the service of several people in vulnerable situations, including single women, prostitutes, widows and abandoned women.
Who is responsible for their difficult situation?
Each of us who meets them and sees their situation can ask ourselves the above question, but we can also ask ourselves how these vulnerable women manage to support their children and how they live.
From Ngozi (Ruhororo) to Gitega, passing through Bujumbura towards Rumonge and Bururi to arrive in Makamba in the commune of Nyanza Lac.
Our association is proud to have served more than 250 single women, widows and girls and women living in prostitution by training them to use the sewing machine.
After a three-month training in sewing, they have acquired knowledge. Having practical knowledge is a very good thing and a real contribution to self development through entrepreneurship.
There are several reasons why some girls and women turn to prostitution for a living
The different situations and difficult moments that Burundi has gone through have not only caused the death of many people and left many orphans; these dark moments have pushed lives to many ills and bad practices to survive physically. Souls were destroyed and no longer the meaning of life.
Many people have developed the spirit of withdrawal and have lost the sense of brotherhood, friendship and mutual help but also responsibility.
Are we responsible for the vulnerable situation of our sisters?
No and yes, we can answer this question because it is incomprehensible to provoke such a situation for someone in my family, neighbourhood, church or class.
However, according to me Ephraim Ngendakuriyo, we are responsible for a large percentage of the vulnerable situation of the people around us.
To understand this, we need to listen and seek to know the reasons that push some girls and women into prostitution.
The act of prostitution involves two people of different sexes. This is to say that men are responsible for everything that happens to these categories of people that I mention in this article.
If you spend some time listening to these women and girls in vulnerable situations, you will discover that no one would want to become a single woman in Burundi, a prostitute in the community. Everyone would like to live in comfort and in all its honours.
However, we who are ‘well off’ have a responsibility to review how we care for and help the poor and disadvantaged people around us.
We accuse and judge those who live and practice prostitution, but we should review our role in making the community in which we are called to serve better for its integral transformation.
What can we do?
I call on all individuals and organisations to think about how they can contribute to helping single women, sex workers, widows and others in vulnerable situations to achieve an honourable and financially autonomous life.
We have, in our Association Together for Development-Birashoboka, started teaching trades and behaviour change to these people but we need support in joining together to serve these vulnerable people.
Alone you can do little, together we can so much.
NGENDAKURIYO EphraimFounding President of Together for Development-Birashoboka